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Au cœur de la conception d’un projet d’agriculture régénératrice

**Entre 2017 et 2022, la collaboration entre Yagasu et Reforest'Action a permis de restaurer 415 hectares de mangrove au nord de l’île indonésienne de Sumatra par la plantation de plus d’un million de palétuviers de six essences différentes. En novembre 2023, une mission d’audit conduite par Reforest’Action a permis de mettre en évidence l’excellente reprise des palétuviers et le vaste panel de bénéfices socio-économiques générés par le projet auprès des communautés locales.**

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## Cinq années au service de la restauration de la mangrove

Initié en 2017 au sein des provinces de Sumatra du Nord et d’Aceh, en Indonésie, le projet s’est échelonné sur cinq années au cours desquelles 260 parcelles de mangrove dégradée ont été restaurées sur une superficie totale de 415,6 hectares. Constituées principalement de berges de rivières et de zones côtières déforestées, et d’étangs piscicoles abandonnés, ces parcelles ont été sélectionnées par notre partenaire local Yagasu à proximité de 29 villages de la côte ouest de Sumatra.

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L’objectif : régénérer les forêts de mangrove là où elles ont été déforestées ou fortement dégradées par la conversion des terres en monoculture de palmiers à huile, et contribuer à la reconversion d’anciens étangs d’aquaculture intensive en zones de mangrove naturelle ou en étangs de sylvopêche durablement gérés. La plantation de palétuviers vise alors à reconstituer la mangrove originelle ainsi que ses services écosystémiques tels que la fixation des sols instables et la lutte contre l’érosion et l’élévation du niveau des eaux. Parce que l’existence de la mangrove permet d’améliorer la qualité de l’eau et de contribuer à l’augmentation de la production piscicole, la plantation autour des étangs ou à l’intérieur de ceux-ci sert quant à elle le double objectif de maintenir l'intégrité structurelle de l’écosystème et de fournir une source durable de nourriture pour la vie aquatique.

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## Les conclusions de la mission d’audit conduite par Reforest’Action

Au total, 1 040 478 palétuviers ont été plantés sur le terrain après avoir été produits au sein de pépinières conçues pour le projet. La diversité des essences, essentielle à la qualité et à la pérennité des opérations de restauration de la mangrove, a été particulièrement observée par la sélection de 6 essences de palétuviers différentes adaptées au milieu : Rhizophora spp, R. Apiculata, R. Stylosa, R. Mucronata, Avicennia et Ceriops. 
Grâce aux mesures méticuleuses effectuées lors de la mission d'audit conduite par Reforest’Action en novembre 2023, le taux de survie moyen global des arbres pour l’ensemble des différentes saisons du projet a été déterminé à hauteur de 89,88 %. Les parcelles présentent aujourd’hui une santé et une croissance vigoureuses, et l’absence de toute maladie végétale. 

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## Un vaste panel de bénéfices socio-économiques générés par la mangrove

### Sensibiliser les communautés aux ressources précieuses fournies par la mangrove

Tout au long des cinq années de déploiement du projet, celui-ci a bénéficié directement à 4 552 personnes et indirectement à 9 104 personnes. La campagne de restauration de la mangrove conduite par notre partenaire Yagasu a en effet permis de générer de l’emploi, que ce soit au sein des pépinières ou pour les opérations de plantation, mais également de créer des activités socio-économiques génératrices de revenus pour les populations, telles que la conception de tissus traditionnels de batik à partir d’encre végétale de palétuviers, la production de denrées alimentaires (chips, crackers) issues de la mangrove, et la pratique de la sylvopêche qui valorise les ressources halieutiques naturelles (poissons, crevettes, crabes) de ces forêts via la création d’étangs naturels au sein de celles-ci. 

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En prenant conscience des bénéfices fournis par les mangroves, les communautés locales sont ainsi plus enclines à adopter une approche de conservation de ces précieuses forêts, et à contribuer à leur protection, notamment par la mise en place de patrouilles communautaires qui visent à arpenter la mangrove et reporter toute activité de déforestation.

### Créer des filières commerciales locales

En termes de débouchés pour les activités de production de batik et de produits alimentaires, Yagasu collabore avec les communautés pour créer de véritables filières commerciales locales et sensibiliser les consommateurs issus des populations riveraines et des touristes de passage. En ce qui concerne la sylvopêche, Yagasu facilite les transactions entre les producteurs et les consommateurs finaux par le biais d’intermédiaire locaux. 

Les communautés de femmes bénéficient particulièrement de ces programmes socio-économiques qui contribuent au développement de leurs compétences et à leur autonomie financière. De fait, les revenus générés grâce aux activités socio-économiques au sein des groupements de femmes équivalent à une hausse d’environ 15 à 20% par rapport à leurs revenus antérieurs à la mise en place du projet.

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### Développer l’écotourisme pour dynamiser l’économie locale

En complément, le projet permet également le développement d’infrastructures écotouristiques et d’activités éducatives, telles que le tourisme nautique, le tourisme culinaire et le tourisme fondé sur la sensibilisation aux écosystèmes de mangroves. A Pasar Rawa, notamment, le programme d’écotourisme permet de générer de l’emploi auprès des villageois et de contribuer à l’économie locale tout en favorisant une meilleure compréhension de l'importance de la conservation des mangroves.

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**Le projet conduit par Reforest’Action et Yagasu à Sumatra entre 2017 et 2022 a ainsi contribué non seulement à la restauration et à la conservation des écosystèmes de mangrove situés dans deux provinces de l’île indonésienne, mais également à la création d’impacts socio-économiques profonds auprès des communautés locales en favorisant des moyens de subsistance durables et leur résilience économique.**

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Sumatra : la résilience économique est tributaire de la restauration environnementale

**Au sud-ouest de la Chine, dans la province montagneuse de Guizhou, Reforest’Action et Hennessy mènent un projet de restauration d’écosystèmes forestiers sur des terres dégradées, au profit des habitants des villages voisins. En plus de restaurer les propriétés écologiques de la zone, le projet génère un réel impact socio-économique en participant à l’amélioration des moyens de subsistance des populations rurales et traditionnelles. Depuis le printemps 2022, plus de 867 000 arbres d’essences diversifiées ont été plantés dans l’objectif de soutenir la régénération d’un écosystème forestier au sein d’une zone soumise à la désertification rocheuse. Il s’agit d’un des deux projets financés en Chine par la Maison Hennessy, premier contributeur de Reforest’Action depuis 2020, dans le cadre de son programme « Destination Forêt ».** 

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L’histoire de la Chine a considérablement marqué le paysage de Guizhou, ou la « terre précieuse » en chinois. À partir de 1958, la période maoïste du Grand Bond en Avant, accompagnée d’une vague de migration, entraîne une déforestation massive au profit de la production agricole et de l’exploitation minière. Dans les années 1980, la réforme économique de Deng Xiaoping ne fait qu’accélérer le défrichement de nouvelles terres et l’appauvrissement des sols. Sur le plan démographique, Guizhou est l'une des provinces les plus diversifiées de Chine, comprenant de nombreux groupes ethniques différents, mais c’est aussi l’une des régions les plus pauvres du pays. En effet, sa topographie extrêmement rocheuse et karstique entrave le développement économique et rend la production agricole plus difficile. 

Malgré le récent développement économique de la province dû notamment à la construction d’un réseau de transport moderne et à l’essor du tourisme, la restauration des écosystèmes forestiers reste une priorité absolue pour le gouvernement chinois. L’objectif est à la fois de protéger les forêts existantes, de reconvertir progressivement les terres agricoles en forêts et de planter des arbres sur les terres à nu. Le projet de reboisement soutenu par Reforest’Action et Hennessy et mené sur le terrain par l’entreprise Guangxi Chongzuo Linda Forestry company est donc parfaitement aligné avec la stratégie nationale chinoise. 

## Reboiser les montagnes pour lutter contre la désertification rocheuse

Le projet est situé dans le district de Qinglong de la province de Guizhou, au sein d’un site naturel soumis à la désertification rocheuse. Ce phénomène caractérise les processus qui transforment une zone karstique en un paysage rocheux presque dépourvu de sol et de végétation*. La Chine est l’un des pays qui souffre le plus de la désertification au monde, avec 2,61 millions de km2 touchés**, soit 27% de la superficie totale du pays. La forêt qui se trouvait à l'origine sur la zone du projet a été dégradée il y a de nombreuses années, et le sol fragile - recouvert de quelques herbes et arbustes qui y poussent naturellement - est désormais fortement exposé à l’érosion. Sur ce sol appauvri, la régénération naturelle n’est pas envisageable, et ni les communautés ni les institutions locales n’ont le capital suffisant pour restaurer leurs terres. 

*Earth-Science Reviews, Volume 132, May 2014, Pages 1-12
**Estimation of the costs of desertification in China: a critical review, 2016

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### Un triple objectif

Les objectifs du projet, dont la mise en œuvre est planifiée sur trois ans (2021-2024), s’articulent autour de trois axes principaux. 

**1 - Restaurer les écosystèmes dégradés**   
Le projet vise à créer une forêt sur des terres communales, aujourd’hui à nu, au travers de la plantation en mélange d’un mix de cinq espèces natives de la région. La végétation existante, composée principalement d’herbes et d’arbustes, sera conservée au maximum. Sur le long terme, les arbres plantés permettront de limiter l’érosion et de lutter contre le phénomène de désertification rocheuse, favorisant la régénération des propriétés écologiques du sol. La diversité des essences choisies renforcera la résilience de la zone face à d’éventuels aléas climatiques ou biologiques. Enfin, la forêt devenue grande stockera approximativement 100 000 tonnes équivalent CO2 sur 30 ans. 

**2 - Favoriser l’accueil d’une biodiversité native** 
La présence d'arbres, dont une essence fruitière, contribuera au développement d'habitats pour la faune et la flore de la région, essentielles à la stabilité et à l'adaptabilité de l’écosystème dans la durée. L’aspect isolé et escarpé de la région a favorisé l’apparition de nombreuses espèces endémiques d’oiseaux, de reptiles ou encore de serpents qui bénéficieront des actions d’extension de leur habitat. Certains spécimens ont d’ores et déjà été aperçus près des plantations. 

**3 - Améliorer les conditions socio-économiques des villageois**
Dans cette zone rurale, les opportunités pour les villageois d'augmenter leur niveau de vie sont rares. Dans le cadre du projet, l’ensemble des travaux forestiers sera réalisé par les communautés locales, mobilisées sur le terrain par notre partenaire. Dans les années à venir, le potentiel de récolte des fruits issus des arbres représentera également un bénéfice économique intéressant pour la population. 

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### Bilan des actions menées

Réalisées entièrement manuellement par les villageois recrutés, les plantations ont démarré fin mars 2022, avec la saison des pluies, et se sont achevées en juin de la même année. Un total de 571 641 arbres a été réparti sur 192 hectares au cours de cette première saison. Démarrée en avril 2023, la deuxième année du projet s’est terminé en décembre de la même année. Le dernier bilan effectué fin septembre 2023 par notre partenaire indiquait que plus de 295 000 plants avaient déjà été plantés, soit 54% de l'objectif pour la saison 2022-2023. 

En ce qui concerne le mix d’essences, deux espèces - du sapin de Chine et du cyprès - ont été plantées en 2022 de façon mélangée et en proportion égale. Achetées auprès d’une pépinière externe, des difficultés ont été rencontrées pour obtenir les semis des trois autres espèces prévues. Pour pallier ce problème de disponibilité et répondre aux besoins des deux années à venir, une pépinière dédiée au projet a été créée par la suite. En 2023, ce sont donc des plants de sapin de Chine, de cyprès, de févier de Chine, de toona sinensis et d’aulne qui ont été produits par l’équipe de la Linda Forestry company, puis plantés sur le terrain. Au troisième trimestre 2023, afin de soutenir le développement du projet, le gouvernement local a permis à notre partenaire d’installer sa pépinière dans une zone bénéficiant d’une surface plus importante, d’un meilleur approvisionnement en eau et de conditions de transport plus pratiques.

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**Le dernier audit de terrain réalisé par Reforest’Action en mars 2023 a permis d’évaluer le taux de survie des arbres plantés en 2022 à 93,7%. En ce qui concerne la hauteur des arbres, la moyenne mesurée est de 41,7 centimètres. Le sapin de Chine et le cyprès étant des espèces indigènes adaptées à l'environnement local, leur état de santé constaté est bon. Afin de maximiser les résultats, la Linda Forestry company remplace systématiquement les arbres qui ne survivent pas en les replantant au cours des saisons suivantes. Cependant, les conditions climatiques de l’année 2023 n’ont pas été aussi favorables : les précipitations ont été nettement inférieures à celles de 2022. Un second audit de terrain sera effectué par Reforest’Action en avril 2024.** 

## Maximiser l’impact socio-économique en faveur du bien-être humain

La promotion du bien-être humain est au centre des projets soutenus par la Maison Hennessy. Dans la province de Guizhou en Chine, victime d’une pauvreté rurale accentuée par la dégradation historique de l’environnement, le projet développé par Reforest’Action bénéficie directement à l’amélioration du niveau de vie des minorités ethniques via la génération de revenus supplémentaires. L’impact socio-économique est donc un pilier majeur de notre démarche en Chine, et fera l’objet d’un suivi dans la durée. 

### Des opportunités d’emplois et de revenus

L’agriculture représente le premier levier économique de la province et les revenus des habitants du village de Zhebu, premiers concernés par le projet, en dépendent entièrement. Avec l’appauvrissement des sols, la production agricole est réduite, tout comme les moyens de subsistance des villageois. En 2022, le projet a permis de fournir une opportunité d’emploi à 324 villageois. Planteurs, travailleurs en pépinière, conducteurs de véhicules ou encore « forest rangers » : tous ont été recrutés pour les travaux de restauration, sous la supervision de la Linda Forestry company. Ces bénéficiaires directs, dont 80% sont des femmes, ont ainsi perçu un revenu à l’issue de leur contribution, leur permettant de subvenir aux besoins de leur famille. On estime ainsi que 7 696 personnes (familles des travailleurs et autres villageois) ont indirectement bénéficié de cette première vague de plantation. La surveillance et l’entretien des arbres plantés sont assurés par dix « forest rangers » employés par notre partenaire. Véritables gardes forestiers, leur rôle est de patrouiller quotidiennement dans la zone de plantation afin de prévenir de potentiels risques de dégradation (incendies, animaux qui pâturent, parasites ou maladies) et de prendre des mesures immédiates pour minimiser les pertes. Par ailleurs, ils sont également chargés de l’entretien du site (désherbage, etc.). Sur les trois ans du projet et toutes activités confondues, jusqu'à 55 000 jours-hommes de travail seront nécessaires, au profit des villageois qui souhaitent s’investir. 

En complément, le projet contribuera à l’économie locale en ouvrant la voie vers le commerce de ressources arboricoles. Connu sous le nom de « zao jia », le févier de Chine constitue l'une des cinquante plantes fondamentales utilisées dans la pharmacopée traditionnelle chinoise. Ses fruits, de longues gousses semblables à des fèves, ainsi que ses épines sont utilisés dans la fabrication de produits cosmétiques et médicinaux, mais peuvent également servir à fabriquer du papier. Les feuilles du toona sinensis, autre arbre planté dans le cadre du projet, font quant à elles partie de la cuisine traditionnelle chinoise. Une fois matures, les fruits ou feuilles de ces arbres seront donc récoltés puis vendus - par les communautés qui se partageront les résultats de la vente - à des entreprises qui assureront leur transformation. Les villageois concernés pourraient générer environ 150 000 dollars de revenus complémentaires par an grâce à la commercialisation des produits forestiers.

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### L’engagement social au cœur de la démarche

Dans le but de faciliter et de renforcer la participation des communautés au projet, notre partenaire a mis en place un processus d’engagement complet : réunions de présentation du projet et de ses bénéfices en amont pour impliquer les villageois, formation à la plantation d’arbres pour initier le public, communication régulière sur les avancées du projet pour garantir une mobilisation constante, etc. Ces initiatives traduisent l’importance de travailler main dans la main avec les populations locales, qui sont à la fois les moteurs et les bénéficiaires de ce programme de restauration. Une fois recrutés, la plupart des travailleurs ont été impliqués dans la conception du projet : par le biais de réunions communautaires, ils ont eu l’occasion de donner leur avis et de discuter des activités à venir. De mars à avril 2022, avant le début des plantations, 280 employés directement concernés par les travaux de plantation ont participé à une demi-journée de formation : exigences techniques, gestion des semis, sécurité et gestion des déchets étaient au programme. 

Lors du dernier audit, Reforest’Action a recueilli le ressenti des bénéficiaires à l’occasion de plusieurs interviews. Tous les répondants étaient heureux de pouvoir contribuer aux activités sur le terrain et motivés à l’idée d’assurer la bonne croissance des arbres, dont ils comprennent l’importance dans la lutte contre la désertification rocheuse. Ils ont également mentionné le caractère indispensable des revenus qu’ils perçoivent grâce au projet. Il existe en outre un mécanisme de « feedback » permettant aux participants de faire part de leurs éventuels commentaires et/ou suggestions d’amélioration quant au déroulement du projet. Ce dispositif, fondamental pour assurer une mise en œuvre et un suivi optimaux du projet, est géré à la fois par les représentants du village et le comité des villageois, et par la Linda Forestry company.

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**La Maison Hennessy a pris la mesure du rôle central des écosystèmes forestiers pour assurer un avenir durable aux générations futures. En 2020, elle a noué un partenariat de 10 ans avec Reforest’Action. Un engagement sur le long terme permettant la mise en place d’un programme ambitieux et pérenne de contribution à la régénération de 50 000 hectares de forêts dans le monde. Le projet de restauration d’écosystèmes montagneux dégradés dans la province de Guizhou illustre cette volonté de développer les services écosystémiques fournis par les forêts, au bénéfice des populations locales qui en dépendent.** 

Sur la terre précieuse de Guizhou en Chine, la Maison Hennessy contribue à la lutte contre la désertification rocheuse grâce au reboisement 

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Founded in 1991, MEGA International is a French software editor present on 5 continents, global market leader for over 10 years. MEGA accompanies organizations of all sectors in their business and IT governance and transformation projects. Through our software solutions and services teams, MEGA helps enterprises make the right decisions, leaning on the big picture view of how the organization operates, and a pragmatic approach for a rapid return on investment.

MEGA INTERNATIONAL

Restaurer les écosystèmes terrestres à grande échelle en recréant les meilleures conditions pour leur permettre d’être stable dans la durée dans un contexte climatique et sociétal en pleine transformation.

En savoir plus sur la mission de Reforest'Action

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The Seima Protection Forest (SPF)  is located in eastern Cambodia, mainly in Mondulkiri Province with a small area extending into Kratie Province. The REDD+ Project Area covers 166,983 ha of forest in the SPF Core Protection Area for a total amount of 14,266,485 tCO2 over 10 years. Local population directly depends of this forest as key source of income and play a main role in their spiritual beliefs. This forest is also a natural habitat for local fauna including Asian Elephants, primates, wild cattle, several carnivores and birds such as the Giant Ibis and Green Peafowl.

Since 2002, the Forest Administration (representative of the Royal Government of Cambodia) has collaborated with the Wildlife Conservation Society (WCS) and other local NGO partners to develop management systems for the SPF, both to conserve and restore the biodiversity values and to protect the livelihoods of local people.

NO_POVERTY

ZERO_HUNGER

GOOD_HEALTH_AND_WELL_BEING

CLEAN_WATER_AND_SANITATION

RESPONSIBLE_CONSUMPTION_AND_PRODUCTION

CLIMATE_ACTION

LIFE_ON_LAND

PARTNERSHIP_FOR_THE_GOALS

Influence sur la qualité et l'intégrité du système sol-eau, et sur le cycle de l'eau et des nutriments.

Contribution à l'atténuation de l'effet de serre et influence sur les régimes de précipitations et le microclimat local.

Préservation de la biodiversité locale en fournissant des habitats et des ressources adaptées.

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, de l’autonomie et en soutenant la culture et la spiritualité.

Le Keo Seima Wildlife Sanctuary couvre près de 300 000 hectares dans l'est du Cambodge et renferme une grande richesse naturelle et culturelle en termes de faune, de forêts, de paysages et de communautés autochtones. Sa forêt abrite 75 espèces menacées (classées comme étant en danger critique d'extinction, en danger ou vulnérables sur la liste rouge de l 'UICN), plus de 350 espèces d'oiseaux, 7 espèces de primates et une population d’éléphants d’Asie. Elle est actuellement menacée par l'accélération de la déforestation pour l'agriculture et l'extraction non durable des ressources (notamment la chasse, l'exploitation forestière et la pêche). Ces activités nuisent à la fois à la biodiversité et aux moyens de subsistance des populations locales qui dépendent de la forêt.

Le projet Keo Seima REDD+, situé au Cambodge, vise à protéger 166 983 hectares de forêt tropicale au sein du Keo Seima Wildlife Sanctuary, à restaurer la riche biodiversité de la réserve et à développer les moyens de subsistance des communautés autochtones. Il s’agit de l'un des programmes de conservation forestière les plus ambitieux du Cambodge. Le projet, qui devrait permettre d’éviter l’émission de 14 millions teq CO2 par an, a été validé par VCS en tant que projet REDD+ (réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation forestière) en 2014. En 2015, 50 000 crédits carbone ont été générés, correspondant à la quantité de carbone stockée. Le projet est entré dans le périmètre de Reforest'Action en 2021 pour la vente des crédits carbone du millésime 2015. 

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The Envira Amazonia project is a REDD+ project designed by VCS and CCBS in the state of Acre, Brazil, which aims to protect up to 39,300.60 hectares of tropical rainforest by engaging a large landowner willing to forgo conversion of forest land to a ranching operation.

In addition, the Envira Amazonia project will simultaneously conserve a rich biodiversity and a wide range of ecosystem services, providing direct benefits to local communities and mitigate the release of million metric tonnes of carbon dioxide emissions over the years of the project.

The three main Project Proponents are CarbonCo, LLC (“CarbonCo”), Freitas International
Group, LLC (“Freitas International Group or Carbon Securities”), and JR Agropecuária e
Empreendimentos EIRELI.

À environ 60 km au sud-est de la ville de Feijó, dans l'État brésilien de l'Acre, le projet Envira Amazonia s'étend de part et d'autre du fleuve Jurupari, dans le bassin de l'Amazone. Il prend racine sur 200 000 hectares de terres détenus auparavant par des hommes d'affaires, puis vendus en 2009 à des experts en gestion forestière. La propriété d'Envira Amazonia était historiquement utilisée pour l'exploitation de caoutchouc et autres produits forestiers naturels, avant que ces activités ne cessent en raison de l'effondrement des prix du caoutchouc à la fin des années 1980\. La mise en service de la principale autoroute Est-Ouest de l'Acre en 2011 a considérablement augmenté la valeur des propriétés et l'élevage de bétail le long de ce corridor routier s'est alors développé.

Le projet Envira Amazonia REDD+, situé dans l'État de l'Acre au Brésil, vise à protéger jusqu'à 200 000 hectares de forêt tropicale humide. En faisant appel à des propriétaires terriens désireux de renoncer à la conversion de leurs terres forestières en pâturages, ce projet devrait permettre d’éviter l’émission de 1,2 million de tonnes équivalent CO2 par an. Il permettra également de créer des opportunités économiques durables pour les communautés locales, en améliorant la gestion des écosystèmes et de leur biodiversité. En outre, la conservation de la forêt tropicale permettra de préserver le large éventail de services écosystémiques fondamentaux qu’elle génère, tels que la filtration de l'air et de l'eau, la régulation du cycle de l'eau, la protection contre les inondations, ainsi que la valeur culturelle des forêts tropicales. La valorisation de ces services contribue ainsi à décourager la déforestation dans la région.

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Spekboom

Reforest’Action is joining forces with C4 EcoSolutions and AfriCarbon, two South African companies into the protected reserves of Kuzuko and Koedoeskloof. The goal is to restore these ecosystems by planting more than 500,000 seeds of Spekboom, a local species which is essential to the ecological functioning of the region. The project will develop a new sustainable grazing management system to improve the carrying capacity of livestock without degrading the environment. Numerous benefits will also be generated: the return of biodiversity, including a population of elephants, rainwater infiltration improvement, restoration of arable land and improve the living conditions of the local populations.

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Au sein de l’Eastern Cape, en Afrique du Sud, la désertification des terres est causée par la pression croissante du bétail sur les pâturages. Au sein de la région concernée par le projet, la raréfaction du Spekboom entraîne aujourd’hui la désertification des terres, le tarissement des ressources en eau et l’érosion de la biodiversité de la faune et de la flore. Il est donc essentiel de replanter cette essence pour obtenir le retour de la biodiversité, l’amélioration de l’infiltration des eaux de pluie et la restauration des sols arables.

Le projet est porté sur le terrain par Anthony Mills, géochimiste et expert en projets de développement environnementaux. Il est le fondateur de deux entre¬prises, AfriCarbon en 2009 et C4 EcoSolutions en 2015, qui assurent le déploiement technique et opérationnel du projet.

Financé par Reforest’Action depuis 2021 et conduit sur le terrain par deux entreprises sud-africaines, le projet de reboisement s’attache à restaurer des zones anciennement utilisées par les agriculteurs locaux comme pâturages pour leurs élevages de chèvres. Aujourd’hui dénuées de végétation et fortement dégradées, elles ont été rattachées aux réserves protégées de Kuzuko et Koedoeskloof. L’objectif est de repeupler ces zones de Portulacaria afra, une essence d’arbre connue sous le nom de Spekboom et essentielle au fonctionnement écologique de l’écosystème. Espèce clé de voûte, la disparition du Spekboom au sein de ces zones a entraîné la disparation d’un cortège d’espèces végétales et animales qui en dépendaient directement ou indirectement pour se développer. A l’image de la pièce architecturale, cette essence d’arbre porte ainsi tout un écosystème qui risque de s’effondrer si elle est définitivement supprimée. 

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Projet de plantation EU_US_4 0123X000000a0LcQAI_4.jpg

Douglas

Chêne sessile (rouvre)

Bouleau verruqueux

Châtaignier

Hêtre commun

Érable sycomore

À Saint-Aubin-Routot Rogerville, en Normandie, une friche agricole de 13 hectares située en bordure du Bois de la Côte Rogerville fait l’objet d’un projet de boisement labellisé Bas-Carbone. Créé par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires en collaboration avec de nombreux partenaires, le Label Bas-Carbone, qui s’applique notamment à des projets forestiers, contribue à la réduction de l’empreinte carbone nationale de la France. Afin de créer un peuplement pérenne et résilient, des essences variées ont été sélectionnées pour la plantation. Le massif en devenir constituera un corridor écologique, lieu de passage privilégié pour la faune. Ce projet permettra le stockage de plus de 3 400 tonnes équivalent CO2 sur les trente prochaines années, contribuant ainsi à l’atténuation du changement climatique.

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, et en soutenant les loisirs et le patrimoine.

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Tree planting with villagers involved in the project.

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Niangon

Bois jasanga

Fraké

Framiré

Acajou cédrel

Gmelina arborea

Acacia mangium

Tiama

Pohé

Chocolatier du Gabon

Petit kola

Teck

Acajou du Honduras

Reforest’Action is joining forces with the Ivorian company Agro-Map to support cocoa producers in the forest of Séguié in the Agnéby-Tiassa region, Ivory Coast, in the restoration of the forest and in the creation of agroforestry systems, which will make it possible to reconcile trees and crops in order to maintain a microclimate favourable to the development of agriculture. Over 200,000 are planted on 450 hectares.

The main objectives of the project are the development of agroforestry, the restoration of a classified forest, the preservation of biodiversity and the economic development of the populations. By restoring their environment: the local communities of Agnéby-Tiassa will also improve their food security.

QUALITY_EDUCATION

La déforestation en Côte d’Ivoire, si elle n’est pas enrayée, pourrait amener à la disparition totale du couvert forestier naturel du pays dans les vingt prochaines années. Les 234 forêts classées du territoire ont perdu en l’espace d’un demi-siècle plus de 70% de leur couvert forestier. En cause, l’agriculture extensive et la production de cacao, qui ont gagné du terrain sur les forêts primaires ivoiriennes, et l’exploitation non-durable de ces forêts pour répondre aux besoins croissants en bois de chauffe. Cette perte de biodiversité animale et végétale provoque aujourd’hui des changements climatiques à l’échelle de la région, et notamment un amoindrissement de la pluviométrie et l’apparition de périodes de sécheresse de plus en plus longues.

Agro-Map est une entreprise ivoirienne spécialisée dans le développement des projets de durabilité dans le domaine agricole, forestier et environnemental. Son objectif : concilier l’agriculture et la forêt afin de maintenir un micro-climat favorable au développement de l’agriculture. L’équipe d’Agro-Map est en contact permanent avec les agriculteurs et tisse des partenariats solides avec les communautés locales.

Reforest’Action s’associe à l’entreprise ivoirienne Agro-Map pour accompagner les producteurs de cacao des régions de l’Agnéby-Tiassa, de l’Indénié Djuablin et de la Mé dans la restauration de forêts classées, la création de forêts privées et communautaires et la création de systèmes agroforestiers qui permettront de concilier les arbres et la cacaoculture. En restaurant leur environnement, les communautés locales de l’Agnéby-Tiassa amélioreront également leur sécurité alimentaire et leurs revenus.

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Juan-Carlos, the project implementer, and his wife 
Photo by Florian Pupat 

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Palo de Tinto shoots
Photo by Florian Pupat 

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Palo de Tinto wood, also known as "logwood", whose red fibers produce a black ink 
Photo by Florian Pupat 

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Bois bleu

Orme d'Amerique

Enterolobium cyclocarpum

Muntingia calabura

Mombin jaune

Texas palmetto

Attalea butyracea

Poirier rouge

Albizia guachapele

Brosimum alicastrum

Platymiscium yucatanum

Sapotiller

Reforest'Action is partnering with Planalto to restore "El Tintal", by planting 160 000 trees over 2 years and to establish a conservation area on former degraded agricultural lands. This approach will help replant native species of the region in order to reconstitute resilient ecosystems that will act as carbon sinks, but also to restore the multifunctionality of the spaces concerned.

AFFORDABLE_AND_CLEAN_ENERGY

INDUSTRY_INNOVATION_AND_INFRASTRUCTURE

SUSTAINABLE_CITIES_AND_COMMUNITIES

LIFE_BELOW_WATER

Le projet s’inscrit au sein de l’aire protégée de Laguna de Términos, dans l'État mexicain de Campeche. La lagune est reconnue comme une zone de haute importance depuis 1994 par le gouvernement mexicain, en raison de la richesse des écosystèmes biologiques installés dans ses estuaires. On y rencontre plus de 130 espèces de mammifères, dont le jaguar, aujourd’hui classé comme quasi-menacé. Entre terre et mer, le Tintal désigne l’écosystème endémique dans lequel évolue le Palo de Tinto, l’arbre noir, au sein de la lagune. Après l’indépendance du Mexique, le Tintal a été fortement dégradé par les activités anthropiques : près de 80% des terres du Campeche ont été transformées en zones de pâturage pour l’élevage de bœufs ou en cultures de palmiers à huile. Le projet vise donc à restaurer cet écosystème unique au monde. 

Planalto est une entreprise de production rurale, implantée dans l’État de Campeche, l’une des divisions administratives qui composent la péninsule du Yucatán au Mexique. Modèle d’entreprise productive et responsable, elle œuvre à la mise en place de pratiques de sylviculture et de permaculture dans des zones rurales, privilégiant l’utilisation d’essences natives de la région et de produits de traitement naturels. Se faisant, elle promeut un modèle de reforestation multifonctionnel, qui bénéficie à l’environnement comme aux communautés locales, composées essentiellement de producteurs. Au cours du projet, Planalto supervise la mise en pépinière des plants sélectionnés, la préparation des sols, les sessions de plantation ainsi que l’entretien et le suivi des arbres plantés.

Reforest'Action s'associe à l'entreprise Planalto pour restaurer l’écosystème du "Tintal" et établir une zone de conservation pour la biodiversité. Ce projet multifacette est localisé près de la ville de Palizada, au sud-est de l’État mexicain du Campeche, et concerne deux zones distinctes. 

D’une part, Juan-Carlos, fondateur de Planalto, œuvre à restaurer l’écosystème endémique du Tintal par la plantation de Palo de Tinto sur les terres dégradées de son ranch. Le Palo de Tinto est un petit arbre à épines originaire du Mexique. L'extraction et la transformation de ses fibres rouges, qui permettent de produire une encre noire utilisée pour teindre vêtements et cheveux, permettront la création d'une bioéconomie circulaire dans le cadre du projet. 

D’autre part, le projet vise à instaurer une zone de conservation dans la jungle, sur une surface de 350 hectares appartenant à Planalto, qui servira de refuge pour les espèces animales en danger de la région, dont le jaguar. 

Bénéfices estimés des arbres plantés ou préservés

En savoir plus sur la mission de Reforest'Action

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