Saint Jean d'Illac (33) - France

Restauration et création de forêt

Ce projet de plantation est réalisé sur plusieurs parcelles situées dans différentes communes du département de la Gironde et des Landes.

Surface

107,4

Nombre d'arbres

200 000

Résumé du projet

Ce projet de plantation est réalisé sur plusieurs parcelles situées dans différentes communes du département de la Gironde et des Landes. La plus grande partie du projet se trouve à Saint-Jean-d'Illac. Les parcelles concernées avaient été détruites lors de la tempête Klaus de 2009. Les propriétaires actuels souhaitent aujourd'hui restaurer ces vastes espaces dévastés et laissés à l'abandon. Le projet de plantation vise à soutenir la régénération de ces écosystèmes, à développer leur biodiversité, à maintenir le couvert forestier en place et à lutter contre le réchauffement climatique.

Principales essences :

Pinus pinaster, Quercus ilex, Betula pendula

Nombre total d'essences :

Impact

CLIMAT

Contribution à l'atténuation de l'effet de serre et influence sur les régimes de précipitations et le microclimat local.

BIODIVERSITÉ

Préservation de la biodiversité locale en fournissant des habitats et des ressources adaptées.

EAU ET SOLS

Influence sur la qualité et l'intégrité du système sol-eau, et sur le cycle de l'eau et des nutriments.

SOCIAL & ÉCONOMIQUE

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, et en soutenant les loisirs et le patrimoine.

Contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD)

Le projet Saint Jean d'Illac (33) (France) contribue aux Objectifs de Développement Durable suivants :

Photo de l'évolution de la plantation en 2023

Sur le terrain

Contexte local

La surface forestière en Nouvelle-Aquitaine est d'environ 2,8 millions d'hectares, soit 16,5% de la surface boisée de France métropolitaine. Elle est également la région française la plus peuplée en chênes et en châtaigniers. La population de résineux y est aussi fortement représentée, avec 30% de sa surface recouverte de pins maritimes.

Entre le 23 et le 25 janvier 2009, la tempête Klaus prive d'électricité plus d'un million de foyers. Elle ravage une partie des massifs forestiers du Sud-Ouest français, de l'Espagne et de l'Italie. Près de 10 ans plus tard, les dégâts de cette catastrophe naturelle sont encore visibles dans les forêts de la région, et des travaux de restauration sont nécessaires.

Le pin maritime est l'essence prédominante, à 85%, du Massif des Landes de Gascogne. Cette essence est particulièrement bien adaptée au climat océanique doux de la zone. En effet, malgré les risques de vents violents et de gel précoce ou tardif, elle reste la seule essence pouvant correctement se développer sur des sols sableux, acides, pauvres en éléments minéraux, souvent secs en été et engorgés en hiver.

Actions sur le terrain

Le projet prévoit la plantation de chênes verts et de bouleaux autour des populations actuelles de pins. Ils permettront ainsi de les protéger en cas de prochaine tempête. Cette diversification d'essences est aussi un atout pour la biodiversité qui y trouvera des habitats plus variés que les peuplements en monoculture traditionnellement présents dans la région.